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Ma vie entre deux mondes

Maman malentendante, le dur métier de parent.

Foeby Anne -Source Google
Foeby Anne -Source Google

Toute maman vous le dira, élever un ou des enfants n’est pas chose facile tous les jours. Le fait d’être malentendante ajoute à la difficulté car même si je fais le maximum pour que mon handicap ne soit pas un obstacle pour ma fille, il est bien là et je dois composer avec. Ma fille a bien compris depuis longtemps que le fait que je n‘entende pas lui confère des instants de « bêtise » dont je ne me rends pas compte, sauf fortuitement. Du coup, je m’interroge comment cela va-t-il évoluer ? Adolescente, va-t-elle en jouer encore plus ? Ou au contraire le prendre en compte ? Suis-je une bonne mère ? Quelle éducation lui donne-je ?

  • L’éducation…

En premier lieu, je me dis souvent qu’il n’y a pas de recette miracle, sinon ça se saurait. Malgré tous les ouvrages et toutes les pédagogies qui fleurissent sur le sujet, je suis comme beaucoup de parents : J’improvise ! J’improvise au jour le jour avec l’espoir que sur le long terme ça porte ses fruits ! J’improvise en fonction de mon enfance, de l’éducation que j’ai reçue, de mes croyances, de mes craintes et des connaissances en psychopédagogie que j’ai acquises de par mes études. J’essaie de trouver le bon dosage entre autorité, transmission des valeurs, autonomie et affection.

  • L’autorité...

Vaste sujet ! Même si ce terme, parfois, fait peur, il faut garder à l’esprit que cette notion est capitale. Pour pouvoir devenir un adulte responsable et autonome, l’enfant a besoin de repères et de limites. Dire non quand il le faut est nécessaire. Il faut faire preuve d’autorité juste, sans non plus brimer l’enfant ou faire preuve de violence et en tenant compte de l’âge de ce dernier et de sa compréhension de la situation.

  • L’autonomie...

Je garde à l’esprit que je n’ai pas fait mon enfant pour la garder avec moi toute la vie. Pour moi, l’apprentissage de l’autonomie débute dès que l’enfant sait marcher. On peut lui apprendre par exemple à ranger un petit jouet quand il ne joue plus avec. Ensuite en fonction de son développement à mettre et enlever son chapeau ou son bonnet, apprendre à manger seul bien-sûr, ou encore vers 18 mois apprendre à enlever sa couche. C’était un jeu que ma fille aimait bien. Je lui disais : « Viens, on va enlever la couche » et elle tirait sur les « collants » pour faire tomber sa couche. Elle était fière ! L’apprentissage doit être progressif, valorisé et reposer sur une action ludique. De l’autre côté, il faut aussi lui apprendre les dangers du monde qui l’entoure pour éviter autant que faire se peut, les accidents domestiques et les accidents extérieurs.

  • La transmission et l’éducation...

Comme tous parents, j’espère que ma fille aura un bon métier afin de vivre bien et d’être indépendante et libre. Je n’attends pas d’elle qu’elle soit ma copie conforme. Elle aura ses propres désirs et préférences. Mais je lui inculque des valeurs telles que La Valeur de L’Argent, Le Respect des choses et d’Autrui, La Tolérance (sans l’ Aveuglerie), le courage de ses actes et ses opinions ainsi que la valeur du travail. Sans oublier l’Amour ! L’Amour de soi et des autres. J’espère qu’elle saura utiliser au mieux ce bagage de base afin de devenir une femme libre et heureuse.

Quant à l’Éducation, je lui donne celle que j’ai reçue, mais en la modernisant. La mienne était dite « bonne », mais j’ai conscience qu’aujourd’hui elle peut paraitre « vieille » ou décalée. J’explique à ma fille comment se comporter en fonction des situations et des gens afin qu’elle ait une capacité d’adaptation pour sa vie d’adulte.

  • Et bien-sûr, L’Amour !

On ne peut être parent sans aimer son enfant. J’ai remarqué que beaucoup de parents cherchaient à se faire aimer de leur enfant en les étouffant sous leur affection. Pour moi, il faut faire la part des choses. Aimer sont enfant oui, mais en faire un enfant Roi infecte et égoïste, non. Je fais encore des câlins, des bisous à ma fille, je lui lis des histoires, je joue avec elle, lui achète de temps en temps un petit jouet ou objet, mais je ne cède pas à ses colères ou comédies. Tout enfant a besoin de connaitre la frustration et les larmes afin de se construire et de défendre son chemin face à l’autre. L’apprentissage de la vie en société n’est pas une mince affaire pour un enfant. Alors, lui donner des règles et ne pas céder à ses caprices est aussi, pour moi une preuve d’amour..

En conclusion, je dirais que les parents doivent aussi garder leur vie et non tout abandonner pour leur enfant dès qu’il nait. Il est important que les parents s’épanouissent aussi dans leur propre vie d’adulte. Chacun doit respecter l’autre.

Foeby Anne / Ma vie entre deux mondes / Facebook : Foeby Anne / Maman Malentendante /

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