2 Octobre 2019
Vous avez remarqué » que votre enfant se tient souvent en retrait, n’ose pas participer à une activité ou aborder un autre enfant. Il préfère de loin être seul sur ses jeux vidéos ou son téléphone portable. Il manque de confiance en lui et ce n’est pas notre société actuelle qui va l’aider. On en parle ci-dessous.
La confiance en soi des enfants est souvent mise à l’épreuve que ce soit à l’école, au centre de loisirs ou à la garderie. Ce sentiment apparait donc souvent très tôt dans la petite enfance quand l’enfant est mis face à une personne ou une situation qu’il n’arrive pas à contrôler. Il y a comme 2 forces opposées l’une en face de l’autre. D’une part, il y a l’envie ou la nécessité d’entreprendre une action et, d’autre part, il y a une résistance intérieure qui freine ou bloque l’action. Pourquoi ? Parce qu’un jour, l’enfant s’est senti incapable d’agir, de faire ce qu’on attendait de lui, de répondre ou de se défendre face à un autre enfant ou un adulte. Il a donc acquit une réponse instinctive (d’évitement ou de fuite) qu’il lui faudra désapprendre afin de reprendre confiance en lui. Pour cela, il faudra chercher et comprendre l’origine, l’évènement déclencheur.
Si vous avez trouvé la raison pour laquelle il n’a plus confiance en lui ? Travaillez cet état. Faites-lui revivre une situation similaire où vous l’aiderez à faire face, lui expliquerez ce qu’il faut faire ou dire. Sinon, voici quelques astuces pour l’aider à reprendre confiance en lui.
1 De nouvelles activités.
Votre enfant refuse les activités car il craint de ne pas être à la hauteur. Sans forcer et avec empathie, proposez lui de nouvelles activités ou aider le à accepter ce que ses camarades lui proposent. Il se découvrira probablement des facilités dans un nouveau sport ou un nouveau jeu. S’il devient très bon dans un domaine, aidez-le à s’en servir pour soutenir sa confiance en lui au quotidien et valorisez le « Tu n’arrives pas à dessiner, mais tu es excellent en musique ». Aidez-le à être accepté par les autres en lui expliquant quelques règles sociale de base comme de saluer les autres, sourire, répondre gentiment, exprimer sa gratitude etc…
2 Vocabulaire adapté
Votre enfant a fait une bêtise ou a eu un jugement inapproprié, restez bienveillant tout en lui expliquant son erreur. Ne le dévalorisez pas. Dites plutôt « ce n’est pas acceptable », « on ne dit pas cela », ou aidez le à se mettre à la place de l’autre et à faire preuve d’empathie pour qu’il comprenne la conséquence de son jugement hâtif. Bannissez les sarcasmes et les phrases toutes faites « tu es nul », « on ne peut pas te faire confiance ». Vous pouvez critiquer l’acte, mais pas rabaisser votre enfant.
3 Responsabilisez le
Ma fille a peur de tout ou presque. Depuis, 2/3 ans déjà, je lui donne des petites tâches à faire à la maison et je la félicite même quand ça n’est pas parfait (mettre la table ou la débarrasser, ranger sa chambre, ranger son linge propre dans ses placards etc…) J’ai aussi commencé à la laisser seule à la maison 5mn pour aller étendre le linge dehors, aller vite fait à la pharmacie (dans notre rue) ou au courrier. Puis j’ai agrandi le temps avec les mois et les années. Aujourd’hui (à bientôt 11 ans), elle peut rester seule presque une heure, voire une heure et demi (si je fais des courses au supermarché du village). Elle sait comment me joindre par téléphone. Elle n’a plus peur. Elle m’appelle parfois pour se rassurer et elle sait que je suis dans le village, pas loin et que je peux être là en moins de 2mn chrono. Je lui demande souvent d’aller chez un commerçant, de payer ses achats d’argent de poche etc… Pleins de petites choses qu’elle fait avec moi ou pas très loin de moi et qui la rassure sur ses capacités et sa confiance en elle.
4 Dessiner ou écrire ses peurs
Votre enfant n’arrive pas à vous expliquer ses peurs ou angoisses. Donnez-lui du papier et des crayons et laissez-le écrire ou dessiner ce qu’il ressent dans telle ou telle situation. Demandez lui aussi d’indiquer les conséquences véritables de ces peurs qu’il s’imagine (vont-elles vraiment se réaliser ?). Bien souvent l’enfant prend conscience que ce qu’il imagine n’a que peu de chance de se produire.
5 Soutien et protection
Pour avoir confiance en lui, l’enfant doit se sentir soutenu et protéger. Parlez avec lui. Protégez-le d’activités un peu trop dangereuses, intervenez s’il est harcelé, montre lui que vous avez confiance en lui, c’est la base de sa confiance à lui.
6 Des attentes adaptées
N’ayez pas des attentes trop élevées car elles peuvent être à l’origine d’inhibitions chez l’enfant. La peur de l’échec et de décevoir aura pour conséquence que l’enfant ne prendra pas le risque de s’investir dans de nouveaux apprentissages ou nouvelles situations. Il est important de lui dire que quoi qu’il fasse, on est fier de lui et que l’on apprend tous de nos échecs car ils nous permettent de passer des étapes.
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