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Ma vie entre deux mondes

Apprendre à enfin dire non.

Votre amie vous a confié ses enfants, votre cousine vous a demandé une aide financière, votre collègue vous a demander de boucler son dossier et votre conjoint vous a entrainé à la montagne alors que vous détestez ça… Vous ne savez pas dire non et ça plombe votre quotidien.  On en parle ci-dessous.

 

Il est très facile de dire oui. Pourquoi ? Parce que  ça n’engendre pas de discussion, on est remercié, on se sent utile, on évite tout conflit. Accéder aux demandes des autres donne l’impression d’avoir un haut capital sympathie, alors que c’est bien souvent le contraire car les autres nous voient plutôt comme des êtres faibles et soumis. Mais dire oui est souvent très coûteux  émotionnellement parlant.  On nie bien souvent sa propre importance en ne tenant pas compte de ses propres besoins ou envies. Et on se retrouve à subir la volonté des autres en niant la sienne. Donc, il faut aussi apprendre à dire non afin de se sentir libre dans sa tête et en adéquation avec ses envies et sa personnalité. Pour beaucoup, c’est plus facile à dire qu’à faire, alors je vous donne quelques astuces.

 

Dire non à ses enfants…

Les enfants, la chair de sa chair…. Comment leur dire non sans se sentir une mauvaise mère ou pire, une marâtre. ? Après tout, une «bonne mère » est sensée se sacrifier pour ses enfants, sensée tout faire pour leur bien-être. Quelle mère oserait briser le havre de paix qu’est le cocon familial ? Si vous dites oui à tout ou presque c’est probablement parce que vous n’arrivez pas à leur refuser tout ce qui vous a manqué enfant. Or, c’est à que le bât blesse. Un enfant a besoin de limites pour grandir, apprendre que sa liberté s’arrête où commence celle des autres, que l’on ne peut pas tout avoir dans la vie, pour pouvoir gérer ses frustrations et ne pas devenir un enfant Roi capricieux, le tout dans l’optique, une fois adulte qu’il arrive à gérer la réalité de la vie. Il faut donc vous persuader que lui poser des limites l’aide à grandir. Il va apprendre à gérer la frustration, les conflits (liés aux refus) ce qui va l’aider à affronter l’extérieur (crèche, école, copains etc…). Le mieux est aussi de vous faire épauler par votre conjoint (père ou beau-père de l’enfant) afin que vous ayez tous les deux le même axe éducatif.

 

Dire non à son conjoint…

Qu’il vous impressionne physiquement, que vous ayez peur qu’il vous quitte ou qu’il ait une certaine ascendance (sentimentale ou non) sur vous, vous n’arrivez pas à dire non à votre conjoint. Pourquoi ? Probablement parce que vous manquez cruellement de confiance en vous et vous craignez de perdre l’amour et/ou l’estime de votre partenaire. Or, il a pris de mauvaises habitudes et vous en avez assez. Le mieux est de commencer par une situation à faible enjeu comme de refuser de vous lever de table pour le servir ou lui passer le sel ou toute autre chose. Petit à petit, passez à des enjeux plus conflictuels comme de donner votre avis sur une sortie tout en en proposant une autre ou en justifiant votre refus, dénoncez un type de vacances car vous préférez une autre saison. Ne cherchez pas à braquer ou dénigrer votre conjoint, mais plutôt à faire valoir vos envies en restant souriante et de bonne humeur.

 

Dire non à sa famille ou belle-famille…

Là aussi, c’est un gros enjeu. Entre les déjeuners dominicaux ou annuels, les appels téléphoniques, les demandes de gardes des petits enfants, cousins et neveux, vous avez des difficultés à poser un cadre. Vous avez peur de passer pour une ingrate ou mal élevée et vous avez du mal à résister aux différentes demandes. Inconsciemment ou non, vous voulez que les autres aient une bonne image de vous, comme étant la fille, belle fille, cousine ou nièce sympa. Or cette étiquette vous colle à la peau et vous n’arrivez pas à vous en défaire de peur de ne plus être quoique ce soit de valable à leurs yeux. Ne cherchez pas à changer du jour au lendemain, mais plutôt graduellement avec l’aide d’une personne extérieure (amie, psy). Changer trop vite pourrait déstabiliser votre entourage qui ne comprendrait pas. Prenez du recul et ajustez vos refus, désirs et changements graduellement en partant d’enjeux faibles aux plus complexes, le tout en vous assurant du soutien de votre conjoint et/ou  de toute autre personne qui vous tient à cœur.

 

Dire non à ses amis…

Vous êtes celle que tout le monde appelle en cas de problème. Vous passez des heures à résoudre les problèmes des autres. Mais tout cela est toujours à sens unique. Or, les autres ont le pouvoir qu’on leur donne. Bien souvent, on s’attache à une personne parce qu’on a les mêmes axes de vie ou parce qu’il/elle nous rappelle un être disparu ou nous fait miroir de ce que l’on voudrait être sans pouvoir y arriver. Mais personne n’est irremplaçable et chercher à plaire à tout le monde est contreproductif. On se met une pression énorme en pensant que si l’on refuse, on va perdre une amitié, que l’on sera vu comme déloyale. Mais Il vaudrait mieux plutôt se demander sur quoi ce type d’amitié est basé. Certainement pas sur des sentiments ou des liens forts. Il faut remettre l’amitié à sa juste place. La considérer comme une relation humaine qui se joue dans les deux sens et qui ne dépend pas de divergences d’opinions ou de refus. Si c’est le cas, ça n’est pas de l’amitié. Il vaut mieux rompre les liens et trouver quelqu’un qui ne vous jugera pas et aura les mêmes sentiments que vous.  Alors n’hésitez pas à dire non quand c’est nécessaire et si la personne se vexe, mettez les points sur les i ou coupez les ponts car ça n’est pas de l’amitié c’est du profit.

 

Dire non au travail…

De tout temps, il a toujours été difficile de non au travail. Au temps où les lois de protection des salariés n’existaient pas, l’employé était corvéable à merci au risque d’être licencié. Aujourd’hui, malgré les lois, il reste compliqué de dire non à cause de la pression socio-professionnelle, de l’estime et du regard des autres, avec comme épée de Damoclès un refus de promotion, de plan de carrière ou pire un possible licenciement pour faute lourde. Le stress, la peur du chômage ou le désir de réussite ont souvent raison de nos intentions premières. Le mieux, si on souhaite opposer un refus à un supérieur ou à un collègue est d’aussitôt proposer une solution (délai, report, moyen supplémentaire, prise d’avis extérieure etc…). Mais bon, dans la majeur partie des cas, nous savons tous que dire non est quasi impossible dans ce cas bien précis.

 

 

Personnellement, j’ai appris à dire non au fil des années et de mon expérience acquise. Mais je reconnais qu’au travail, je n’ai jamais pu car je voyais vite les conséquences.

 

 

 

 

 

Et vous, savez-vous dire non ?

 

 

 

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