En cette 5^ème semaine de convalescence, je peux dire que je ne souffre plus du tout. Et franchement, c’est un bon point. Même si je subis toujours les désagréments de l’opération (saignements légers), qui peuvent encore durer un mois, d’après mon chirurgien, je ne ressens plus de douleurs, tiraillements ou de lourdeurs.

Ce lundi 04, je revois mon chirurgien pour mon rendez-vous post-opératoire. L’auscultation révèle des suites normales avec une bonne cicatrisation, ce qui me rassure. Cependant, il me prolonge mon arrêt car je ne dois pas faire d’efforts pour que les saignements s’arrêtent, les efforts faisant « craquer » les cicatrices internes, ce qui provoque les dits saignements.  De plus, je suis vraiment très fatiguée et dans l’incapacité de reprendre le travail dans mon état. Il me conseille même de ne pas hésiter à aller voir mon généraliste si j’ai besoin de me faire à nouveau prolonger. Le soir, je me couche avec la tête qui tourne.

Mardi 05, je me lève comme je me suis couchée, avec des vertiges. Je vérifie ma tension et ça ne vient pas de là. J’en déduis qu’ils sont positionnels couplés à la fatigue. Je prends la voiture pour aller porter mon arrêt à la sécu dans la ville voisine et à mon employeur. A mon retour, 1h30 plus tard, après un passage à la pharmacie, je suis complètement vidée ! Je prends un capuccino, mais ça ne m’aide pas plus que ça. Je me pose dans le canapé. Il faudrait que j’aille voir mon ostéopathe pour mes vertiges, mais je ne me sens pas de faire 50 mn de route avec la tête qui tourne. Je prends, donc, rendez-vous via Doctolib avec l’ostéopathe de mon village pour le samedi suivant. L’après-midi, je fais ma marmotte 2h00 et le soir ça va beaucoup mieux.

Mercredi 06, je me lève aussi fatiguée que je me suis couchée la veille, mais avec moins de

vertiges. C’est impressionnant, je ne me reconnais plus. Je savais que cette opération avait des suites avec une grosse fatigue, mais je ne m’attendais pas que se soit à ce point chez moi. Même s’il est vrai que je n’ai jamais eu une grande résistance physique, je n’ai jamais connu ça.  Je fais un peu de ménage, une lessive et je me pose dans le canapé avec mon nouveau projet. L’après-midi je refais ma marmotte et je reprends mes crayons pour quelques essais de dessin à main levée et de l’art thérapie. J’adore l’art thérapie. Pour moi, c’est une excellente relaxation qui me vide la tête.

Jeudi 07. Il fait un froid de gueux, mes amis !!! Mais comme je veux pouvoir reprendre mes activités normales, je me secoue et m’habille chaudement pour aller faire mes courses de la semaine. 2 supermarchés et 2h plus tard, je rentre complètement exténuée. J’avale une soupe et un yaourt à 11h et je m’écroule dans mon canapé pendant 2h30. A mon réveil, je mange un peu et me pose devant mon ordinateur pour commencer l’écriture de mon second projet. A tout prendre, de tous les souvenirs de cette opération, c’est la fatigue qui me restera marquée. Une fatigue lourde qui arrive d’un seul coup après une activité quelle qu’elle soit et à laquelle on ne peut résister. C’est sidérant !

Vendredi 08, levée à 8h30, la tête dans le gaz avec les murs qui dansent dès que je baisse la tête, la journée commence mal. Les vertiges positionnels, avec les cristaux qui bougent, c’est déjà pénible, mais quand en plus, la fatigue se rajoute, c’est juste insupportable.  Comme, j’ai deux rendez-vous l’après-midi, je profite de la matinée pour me poser dans le canapé. 14h : Je vais chez le kiné pour poursuivre ma rééducation ligamentaire (interrompue par l’opération)  suite à ma dernière entorse de cheville en 2018.  J’ai à peine le temps de prendre une boisson chaude, à mon retour, que je dois aller chercher ma fille à l’école et repartir pour l’emmener chez le médecin où nous passons 1h30 dans la salle d’attente. Après un détour par la pharmacie, nous sommes de retour à 19h. Je suis HS !

Samedi 09. Je vais à mon rendez-vous chez l’ostéo de mon village. Il est jeune,

empathique et très professionnel. Il me dit travailler en douceur, sans faire « craquer » le squelette. Il ne travaille pas du tout comme mon ostéo habituel, ce qui est déstabilisant pour moi. Je ressors ¾ d’heures plus tard sans changement notable. Comme il m’a dit que ça prendrait 2/3jours, je patiente. Je vous parlerai des résultats dans un article dédié.

Le dimanche sera synonyme de sieste ou ne sera pas !! Sans compter quelques crêpes (hé oui, je sais, j’ai une semaine de retard, mais bon, vaut mieux tard que jamais 😉).

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