Vous je ne sais pas, mais moi quand je regarde autour de moi c’est plutôt la déprime et l’agressivité qui prime. Nous vivons certes des temps difficiles (attentats, chômage, scandales alimentaires et sanitaires à répétition etc..), mais ce ‘est pas une raison pour céder à la sinistrose ambiante. Car qui dit déprime, dit stress et nous savons tous que le stress est très mauvais pour la santé. Or si nous voulons que cela change, il faut aussi y mettre du notre. Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour les conflits mondiaux, les famines et les épidémies, ni empêcher les scandales sanitaires en tous genres. Par contre, nous pouvons déjà agir à notre niveau.

En commençant par nous même, notre entourage tant familial qu’amical ou professionnel, nous pouvons grandement améliorer notre bien-être et notre vision de l’avenir à court terme. Ce qui est déjà un grand pas.

En effet, aussi noir que nous semble l’avenir, il ne faut pas oublier que l’on ne doit pas non perdre tout espoir en une vie meilleure. Tout optimisme et changement relève de notre capacité à en prendre la décision et d’une certaine autodiscipline afin de se débarrasser de nos mauvaises habitudes et idées préconçues. Il faut donc sortir de notre immobilisme pour pouvoir influencer notre vie positivement et surmonter les obstacles.

Comment faire ?

• On arrête de regarder (télé ou internet) et d’écouter les infos en continu qui entretiennent notre vision violente et négative du monde en général. Même si on aime bien savoir ce qu’il se passe (afin de se protéger d’une épidémie, d’une intoxication alimentaire, d’un attentat, d’un conflit armé etc…) cela est contre productif car notre cerveau mémorise plus le négatif que le positif. Une étude a démontrée qu’il fallait 5 images/nouvelles positives pour contrebalancer une seule image/nouvelle négative !

• Agir plutôt qu’espérer ! L’espoir c’est bien, mais se bouger pour changer ce qui besoin de l’être c’est mieux ! L’espoir ne doit pas rester à l’état d’idée (dans votre tête ou sur le papier). Plus il devient concret et il y a des chances qu’il se réalisera.  Faites une liste de ce que vous voudriez changer du plus facile au plus compliqué.  A chaque jour suffit sa peine, donc prenez chaque projet/chose à changer une par une. Si c’est un grand projet de vie faites un rétro planning  et donnez vous les moyens de réussir, à votre rythme.

• On garde son âme d’enfant en injectant dans notre quotidien baigné de mauvaises nouvelles, du rêve, de la joie, du jeu, de la fantaisie voire du déraisonnable ! Cela va nous aider à rééquilibrer notre vie rationnelle aux images menaçantes. Pour cela, on prend quelques minutes, plusieurs fois par jour pour se laisser aller à la rêverie, rire en amis, faire un jeu (vidéo, mots croisés-flêchés-cachés, tests etc…), se relaxer en musique, faire un sport ou s’adonner à une passion. Laissez vos émotions vous parcourir et vos envies vous envahir sans vous poser de questions !

• On s’investit dans un ou des défis physiques. En effet, plusieurs études ont démontrés que s’investir dans une activité physique quand tout va mal est une stratégie de survie efficace. Il n’y a qu’à regarder les sportifs. Ils sont plus résistants au stress et à la négativité et plus confiants en la vie. Le sport permet de sécréter des endomorphines ce qui relance notre capacité à rechercher le plaisir.

• On ne se replie pas sur soi. On s’ouvre à son entourage et on prend des nouvelles de ses proches ce qui va augmenter notre sentiment de solidarité et d’empathie. Ce qui aura pour conséquence de s’attacher à améliorer notre vie quotidienne et celle de notre entourage avec un sentiment de gratification.

• On se nourrit de « beau », « bien » et « bon » comme le conseil Elisabeth Grimaud, psychologue. Le beau Illumine le quotidien et active l’hormone de l’enthousiasme et de la réussite qu’est la dopamine. Le bien apporte la satisfaction des choses bien faites et régule notre humeur et notre sommeil par le biais du taux de sérotonine fabriqué. Le bon nous permet de nous rapprocher des autres en dopant l’ocytocine l’hormone de l’attachement. En pratique, on s’absorbe dans de bons livres et films, on s’évade dans la nature et on profite de toutes ses couleurs et merveilles. On écoute sa play-liste préférée !! On visite des expositions, des musées sur nos thèmes préférés. On se fait plaisir avec un weekend, un voyage, une sortie ou un objet que l’on s’est toujours refusé jusqu’à présent.

• On ne se laisse pas abattre par la morosité ambiante !!!

Voilà, j’espère que ces quelques pistes vous auront donné quelques idées.  Et n’oubliez pas que la vie est courte. Vivez chaque instant comme un moment précieux et laissez de côté le stress et la morosité. Votre vie est le résultat de ce que vous an avez fait. Si vous ne l’aimez pas agissez pour la changer !

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Foeby Anne

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