Aujourd’hui, dans notre série « Elle & Lui », nous allons parler des amours de la seconde chance. En effet, il n’est pas rare, de nos jours, que les couples forment des familles recomposées. C’est le cas de la nôtre car, Chéri et moi, nous sommes rencontrés alors que nous sortions chacun d’une relation précédente.

L’âge, une force de séduction…

Lui au début de la quarantaine et moi au milieu de la trentaine, vivant à 30 km l’un de l’autre, ne sortant pas et n’ayant aucune connexion possible puisque ne travaillant pas ensemble, il était fort peu probable que nos chemins se croisent. Et pourtant, ce fut le cas via internet. Lui arrivait avec son vécu, moi avec le mien et la peur d’un nouvel échec et de se laisser à nouveau découvrir par « l’autre ». Pourtant, c’est bien notre âge et notre vécu respectif qui fut une force dans les prémices de notre futur couple.

La connaissance de soi-même…

De mon côté, comme beaucoup de femmes, les années et l’expérience m’ont permis de gagner en discernement, en humour, en liberté et en compromis, sans compter une attirance pour la recherche de la passion qui ne s’est pas éteinte avec l’âge (heureusement !!). Je connais donc bien mes priorités, mes désirs et mes refus. La seule chose qui m’a toujours manqué est la confiance en moi-même même si je pouvais lire l’intérêt de ses messieurs dans leurs yeux. J’avais donc listé mes atouts et mes points faibles, mes espérances et mes refus et les avaient exprimés à ce nouvel espoir amoureux lors de nos échanges écrits via le web  puis lors de nos nombreux et longs échanges téléphoniques.

On optimise la relation….

De son côté, Chéri, qui sortait d’une fin de relation quelque peu dévastatrice mis la barre encore plus haute dans ses désirs et ses refus, ce que je comprenais aisément. Nous primes donc notre temps pour nous connaitre, nous rencontrer et bâtir les bases que nous souhaitions pour notre avenir commun.

On ne cherche plus l’idéal….

Quand on a 20 ans, on est timide, bourrés de préjugés et de certitudes quant au futur amoureux, mais avec l’âge, dans la trentaine me concernant, on ne cherche plus l’homme idéal. La vie, ses échecs, ses succès et ses blessures nous assouplissent. Nous comprenons les choses de la vie et leurs répercussions sur tout un chacun, ce qui permet aussi de mieux comprendre l’autre.

Une vie à deux plus souple….

On n’a plus peur de la solitude, ni de se retrouver seul(e) face à nos angoisses remontant à l’enfance. Donc, nous n’avons pas non plus peur de prendre notre temps, de dire nos attentes au risque de déplaire, ce qui permet aussi de faire baisser nombres de barrières. Même si on rêve d’un amour jusqu’à la fin de vie, on sait par expérience qu’un minuscule grain de sable peut, à tout instant, faire basculer le navire, alors on aborde cette nouvelle vie à deux avec plus de souplesse et de compromis des deux côtés. Chéri me laisse mon indépendance, accepte mes passions et mes défauts et je fais de même avec lui.

Nous vivons donc notre amour sereinement, en ayant chacun tiré les leçons de notre passé respectif afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Nous vivons notre nouvel amour sur des bases plus solides, mais plus souples aussi. Comme quoi, ce n’est pas parce que l’on se trouve trop âgé ou « plus tout jeune » que l’on n’a pas sa chance en amour. Et quand, en plus, la vie nous offre le cadeau d’un enfant, ça n’a pas de prix et nous faisons tout pour que ce bonheur perdure.

Et vous, faites-vous partie des amours de la seconde chance ?

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Foeby Anne

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