29 Septembre 2017
Aujourd’hui, je vous parle d’un roman que j’ai particulièrement apprécié de par son histoire qui nous fait voyager en Martinique et en Irlande en passant par l’Ile de France. L’auteur nous fait part des difficultés qu’il y a à être Soi, à se trouver, à se comprendre et à comprendre les autres quand on est issue de deux cultures qui nous font plus ressembler à « un café au lait » plutôt qu’à l’un ou l’autre. Où trouver sa place dans la vie quand on se sent rejeter des deux côtés, perdu dans un océan de préjugés.
L’histoire :
Joseph, jeune parisien d’origine martiniquaise, vit sans trop de difficultés quant à ses origines jusqu’à son adolescence où il prend conscience de son côté métis. Idéalisant l’ile des Antilles, on lui fait comprendre qu’il n’est pas un « vrai antillais », tout comme dans sa cité Parisienne où il comprend qu’il n’est pas non plus un « vrai Parisien » ! De combats de boxes professionnels en études de sciences sociales, il arrive à la quarantaine en pleine recherche sur la clé de ses origines. C’est lors de son dernier voyage en Irlande, où son couple d’amis se liquéfie, qu’il rencontre Sabine une interprète avec qui il envisage une relation au long court. De fil en aiguilles et de débats en actions, il finira par éclaircir les origines de son destin.
Ce que j’ai aimé :
J’avais lu un autre ouvrage de cet auteur et j’ai retrouvé sa légèreté de plume dans ce roman qui nous embarque dans un voyage aux multiples facettes. On a l’impression que le thème de cette histoire, mi fiction, mi autobiographie, peut se caler sur la vie du lecteur lambda car qui n’as pas été un peu tiraillée entre les deux branches de sa famille, même non « métis ». J’avais vraiment hâte de savoir la fin, mais je ne vous la révèle pas. Lisez le livre.
Ce que je n’ai pas aimé :
Il m’a fallu plusieurs mois pour lire ce livre à cause de l’impression très dense. En effet, à mon « grand âge » (je m’en vais doucement mais surement vers la cinquantaine…), j’ai des problèmes de vue qu’il semble compliqué de stabiliser et la densité d’impression m’a empêchée de pouvoir lire plus de 4/5 pages d’affilées. Ce qui m’a singulièrement agacée car je trouvais l’histoire passionnante. Si je peux comprendre que l’Editeur ait voulu compresser le livre afin qu’il rapporte plus que ce qu’il a coûté, je trouve que là, il a été trop loin. Cela porte préjudice au livre car une personne qui a une vue défaillante, ou qui aime les lectures aérées, aura vite envie de le laisser tomber. On est obligé d’être très concentré dans la lecture afin d’en comprendre les dialogues. Ce qui finit par être pesant. C’est à se demander si la maison d’Edition n’a pas chercher à plomber le livre !
L’auteur :
Né à Paris en 1962, il fait des études en Sciences de l’Education avec une spécialisation en Formation Professionnelle. Marié et père de trois enfants, il vit en Haute Normandie et fait partie de la Société des Auteurs de Normandie. Negropolitain est son second roman.
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Je vous dis à bientôt pour un prochain article ;-)
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