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Ma vie entre deux mondes

L’Homme cette étrange perplexité du mâle...

L’Homme cette étrange perplexité du mâle...

Pour faire suite à mon article précédent qui relatait ma mésaventure avec un macho arriéré, j’ai décidé de faire une petite analyse de ces messieurs.

Il y a quelques semaines, Psychologie Magasine sortait un numéro consacré aux Hommes. «Ce que veulent les hommes. Les comprendre pour mieux les aimer ». Sans avoir besoin d’ouvrir la première page, je me suis dit d’entrée de jeu ce qu’ils veulent ? C’est jouer les machos au boulot, au sport et en société pendant que « bobonne » fait office de mère, d’épouse, d’infirmière, de cuisinière et de femme de ménage. La liste n’est pas exhaustive…. Au final, je me suis un peu plantée car en survolant les pages, on apprend que ces Messieurs n’assument plus leur masculinité !! Rien que ça ! Les pauvres choux !!!!

L' "Homme" se cherche mais ne se trouve pas...

Bah oui, si on persiste et qu’on approfondie notre lecture, on voit que L’Homme se cherche, mais ne se trouve pas. En cause ? Une société qui évolue, mais pas lui ! En résumé on est devenues indépendantes, « trop indépendantes », on a nos propres comptes bancaires, on vote sans lui demander son avis, on sort entre filles, on fait pleins de trucs sans lui donc il ne sait plus ce qu’on attend de lui. J’ai ma petite idée : Sortir les poubelles ? Ramasser leur linge sale au lieu de le laisser trainer dans la salle de bain ou la chambre, Rabaisser la lunette des toilettes ? S’occuper un peu des enfants ? Faire la lessive, faire le repassage ??? Bref nous aider au quotidien ??? Oui, je sais ça fait beaucoup pour lui… hé oui….

Poursuivons notre lecture, on y apprend aussi que ce pauvre chou a perdu sa domination masculine. En cause ? Nous !! bah oui, on lui reproche son agressivité et brutalité, du coup, il ne sait plus comment se comporter. Oui mais bon il y a une marge entre l’agressivité violente comme battre sa femme, l’humilier, la prendre pour une cruche ou pour une boniche et un comportement de « mâle » (être viril, nous protéger, nous ouvrir la porte [on ne le dit pas mais on adore !!], payer l’addition, nous draguer intelligemment et sensuellement, nous dire « je t’aime » [ça aussi on adore] etc… Bref, « L’Homme » n’ose plus nous faire face et se retrouve face à « pannes » intimes !

Hé oui la suite logique de tout ça est que c’est de notre faute s’il ne se sent plus « Homme ». Pour Lui, nous sommes devenues des guerrières de l’émancipation. En même temps, s’il avait évolué en même temps que nous, il ne serait pas à la « ramasse » avec un siècle de retard !

Une éducation trop féminine

Et là, le journaliste en remet une couche en nous collant encore une fois la cause sur le dos : Notre éducation serait trop féminine, les garçons n'auraient plus forcément de modèles virils auxquels s'identifier. Donc ne sauraient plus gérer leurs addictions, voire leur comportement violent. Oui mais bon, s’ils ne partaient pas du foyer au moindre incident (séparation, divorce), s’ils étaient plus présents une fois rentrés du boulot, si ils s’occupaient plus des enfants, ils pourraient transmettre leur vision de vie et leur masculinité (il doit bien en rester quelque chose…).

Du coup, vivant dans un monde trop féminisant, il se découvre des activités autrefois réservées aux femmes comme de pouponner en prenant un congé de paternité (il était temps !), prendre soin de sa peau et de son corps (ça c’est pas plus mal) et s’autorise même quelques larmes en public ou devant un film (mesurées les larmes …).

Des privilèges et pas des moindres...

Mais bon, restons lucides mesdames, ces pauvres petits êtres fragiles se voient tout de même garder tous les privilèges que leur confère leur statut de mâle à savoir des salaires supérieurs, une évolution sociale et professionnelle beaucoup plus rapide que la notre, une accessibilité à tous les métiers, ce qui est loin d’être notre cas et un évitement des corvées domestiques et de la gestion des enfants qui nous incombent même après notre dure journée de travail. Ils ne sont pas si à plaindre que ça. Et puis, pour beaucoup, ils gardent aussi précieusement tous ces clichés qu’ils affectionnent particulièrement sur nous les femmes, comme le macho arriéré d’hier ! Messieurs, rattrapez nous, évoluez à nos côtés et vous verrez que nous ne sommes pas si différentes dans notre cœur de femme que nous l’étions avant. Nous voulons surtout le respect et l’amour qui nous est dû.

Foeby Anne / Facebook : Foeby Anne / Maman Malentendante / L'homme

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